1019- Saturation +10

"j'ai égoïstement hâte que tu rentres"
Il faut croire que l'endurance est un critère à développer quand on a une semaine bien chargée en grosse séries. Je passe toujours par les mêmes étapes lorsque je couvre un évènement: au début, je shoote à tout va, histoire de bien me familiariser avec le lieu et la lumière. Généralement, les photos prises lors de cette étape finissent à la poubelle lors du premier tri. Ensuite, je commence à comprendre les mécaniques de lumière ou du mouvement de mon sujet et je cherche des astuces pour créer une certaine originalité dans mes images, toujours avec une vitesse de remplissage de la carte assez rapide. Et puis ensuite, je me fatigue et rythme de prise de vue se ralenti, avec la redondance des photos et la baisse de motivation.
Le problème avec l'enchaînement de ces évènements à couvrir c'est que ça fatigue beaucoup, physiquement et mentalement. Parce qu'après l'étape de prise de vue, il reste celle du tri (faite de déceptions plus que de surprises) et vient celle de la retouche. Ce qui est fatiguant, c'est surtout lorsque j'enchaîne plusieurs concerts et qu'il y a en plus l'étape de publication sur internet et l'envoi des photos aux intéressés. Et là, tout se mélange... Et ne parlons pas du rythme des journées déréglées par toute la partie tri-postprod...
Et puis le blog qui souffre d'un manque de légèreté. Pratiquement tous mes posts s'appuient sur des évènements publics et plus autant sur des petits instants plus intimes. Ça me manque un peu de faire et de publier des photos de fenêtres en contre-jour et de jolis sourires...
Malgré tout ça, je pense que ça ne me dérangerait pas d'avoir un rythme comme celui que j'ai en ce moment... Et puis être payé pour faire des photos de concerts et être en plus traité comme les artistes est plutôt plaisant...
Pour ces prochains jours, je vous prévois de jolies séries assez différentes de ce que j'ai pu publier jusqu'à présent...

(voilà une photo d'une inconnue retrouvée dans de vieux dossiers poussiéreux)