6.6.12

1021- Scénographie ESADS- Garance


"Si je dors pas je vais louper ma vie"
Voilà une semaine que j'ai passé quelques après-midi à assister aux répétitions des étudiants en section scénographie pour leur diplôme de fin d'année. Ce qui devait être un petit service rendu le temps d'un jour s'est transformé en réel petit partenariat. J'ai surtout accepté cette petite mission en étant motivé par la curiosité. Je n'ai vraiment pas été déçu du tout. Ce qui est surprenant c'est surtout la diversité du sens scénographie qui est compris. Je m'étais arrêté à celle que l'on connaît à travers le spectacle, plus particulièrement avec le théâtre, mais j'ai pu découvrir des projets liés à la scénographie d'évènementiels ou de performances artistiques. J'ai plus l'impression que c'est plus une réflexion autour de l'espace organisé au sens large avec une visée artistique. La trace d'un lieu organisé autour d'un évènement éphémère. Mais j'imagine que l'univers théâtral est une base plus qu'intéressante qui permet d'être créatif  et qui fait jouer une certaine interprétation d'une oeuvre.
Pour résumer le déroulement du diplôme, les étudiants ont une année pour concevoir une scénographie de leur choix. Généralement, ils choisissent l'école comme lieu. La contrainte de la scénographie "in situ"... La représentation ne doit pas dépasser 20-25 minutes pour laisser 20 dernières minutes aux jurys pour poser des questions. Et l'entretien des mémoires se déroule juste avant la représentation.
La première proposition que j'ai pu assister est celle de Garance que je connais depuis mon arrivée à Strasbourg, il y a maintenant 3 ans. (C'est toujours étonnant de voir enfin ce que fait une personne que l'on côtoie depuis pas mal de temps) Une autre chose étonnante dans les projets des étudiants en scéno, est qu'il n'est pas rare qu'ils jouent eux-même un rôle dans la pièce qu'ils mettent en scène. Et de ce que j'ai pu voir, ils maîtrisent très bien la grande chaîne du spectacle...
Garance a donc construit sa scénographie autour d'une scène circulaire roulante et de l'hisoire d'une femme qui se retrouve dans les feux des projecteurs malgré elle. L'astuce de la scène qui permet de jouer avec l'espace à proprement dit. Tout est symbolisé, on jongle avec plusieurs espaces qui sont suggérés avec d'autres éléments amovibles. L'espace profane et quotidien s'oppose avec celui qui est public et sous les yeux des caméras. Une très belle mise en scène avec tout un déplacement/transformation minutieusement chorégraphiée.

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