4.7.13

1365- Peinture fraîche - Partie 2



"Jai un ami, je l'associe à de la laine mohair tricotée large"
Le soir suivant après la première sortie, me revoilà dans les rues de Strasbourg à vélo pour rejoindre la voie ferrée. Encore une fois, je puise dans ma très grande curiosité pour me motiver à passer la nuit dehors. En traversant une voie rapide et la grande voie ferrée vers la gare, nous arrivons dans l'endroit prévu.
Le spot repéré est situé juste en dessous de l'autoroute surélevé. Plusieurs graffeurs sont passés déjà par ici et ont posé leurs marques. La voie ferré étant un endroit particulièrement apprécié pour sa visibilité et pour ses grands espaces d'expression.


Pour y accéder, il nous a fallu monter une échelle pour nous retrouver dans la structure du pont. À chaque passage d'un poids lourd, toute la structure résonne et vibre avec un bruit fort. Je suis un peu par une petite panique passagère. Il n'y a pas de lumière autour de moi, en dessous: plusieurs mètres d'altitude. Le premier train de marchandise passe avec un bruit assourdissant, ce qui n'arrange pas mon état. Il fallait que je redescende. Je vérifie à deux reprises avant de poser le pieds pour ne pas marcher dans le vide.
Je me retrouve, assis sur la voie, à l'affut du sifflement des rails qui annonce l'approche d'un train. Je me ferais pourtant surprendre un peu plus tard par un autre train qui passera à quelques mètres de nous.


On rentre tous les deux lorsque le jour se lève après une nuit bien remplie d'adrénaline. Après avoir discuter lors de l'aller et du retour, je comprends un peu mieux pourquoi un petit nombre de personnes passent des nuits blanches à "peindre" en ville en risquant parfois leur vie dans des endroits dangereux.
Je fais un crochet chez mon guide vers 5h qui me propose des cookies et un verre de lait frais. Un petit déjeuner simple qui me ramène doucement dans une ambiance moins hostile et dangereux.

1 commentaire:

s a dit…

les cookies, classique :)