2.10.14

1584- Long fleuve tranquille


"Le flamenco c’est du blues andalou"
En ce moment, professionnellement, ça va bien. Juste bien. J'ai des commandes régulières, je prends toujours autant plaisir à prendre des images et je commence à avoir des fonds suffisants pour commencer à bien m'équiper.
Ça semble être une situation plutôt satisfaisante, surtout pour un indépendant, seulement, je commence à me demander si je prends assez de risques, si je fais les choix qu'il faut faire pour me mettre en danger pour gravir des échelons et commencer à prendre les choses en main pour espérer vivre de mon activité.
J'ai l'impression d'être passif de ce qui m'arrive, d'accepter les choses qui arrivent sans être le déclencheur. Je n'ai pas de projet perso, je ne fais plus trop de photos pour moi et je n'essaie plus de m'approcher des structures, personnes avec qui j'aimerais travailler.
J'ai envie de refaire à nouveau des sessions de portraits pour moi, organiser des shoots plus axé portrait-mode, refaire des photos de plateau, m'immiscer dans les coulisses d'un spectacle de danse et voyager. Beaucoup d'envies mais peu de temps ni la motivations pour les réaliser, la faute sûrement à la décision d'avoir accepter un long projet, contraignant et qui ne m'aide pas à me diriger vers la direction dans laquelle j'aimerais aller.
Beaucoup de questionnements qui arrivent pourtant dans une période plutôt bonne et encourageante mais mon esprit impatient et nouvellement ambitieuse aurait sans doute préféré prendre le torrent agîté et dangereux plutôt que le long fleuve tranquille qui mène vers l'ascension.

Cette énigmatique photo a été prise dans une résidence près d'Opéra, anciennement un grand hôtel vers les années 1900.

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