"Franchement, c'est la seule journée où on peut dire à quelqu'un qu'il est moche et que c'est ça qui est bon"Après un réveil difficile et un petit café avalé, direction le point de rendez-vous du Zombie Walk. Plus trop de batterie dans mon appareil et plus trop de place dans la carte mémoire non plus, on verra bien, m'étais-je dis. Arrivé à la rue Saint-Martin, comment avais-je pu croire que j'allais avoir du mal à les retrouver? Il faut dire que les participants ne passaient pas inaperçu. Arrivé au point de rendez-vous, grosse surprise: le cortège était essentiellement composé de photographes. Je pense que, pratiquement tous armés de leur lourd Canon 5d Mark II, ils pourraient aisément venir à bout des morts-vivants s'ils étaient réellement "vivants" puisqu'ils étaient largement en surnombre. Sinon, la qualité et l'implication de certains participants dans leur déguisement m'avaient vraiment scotché. Ce qui rendait encore plus amusant les réactions à chaud des passants surpris. "C'est pas des vrais monstres, ils sont déguisés" dit une mère à sa petite fille.
15h30, après un court spectacle, je décidais de prendre un encas, peu après, le cortège commençait à entamer sa marche. Je n'avais plus de batterie dans mon appareil photo. Je les suivais un peu, j'aurais aimé avoir encore une des barres indice de batterie. Impossible. Je prenais donc le métro à hôtel de ville. J'étais encore exténué et fatigué de la dernière soirée.
Ça y est, j'étais infecté, les yeux dans le vide et creusés de cernes, j'étais devenu l'un des leurs...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire