23.3.13

1264- Lilly Wood and The Prick pour Zut! Magazine Strasbourg



Voilà donc le portrait de Lilly Wood and the Prick réalisé pour le Magazine Zut! en début de février. Comme pour mon dernier portrait de Lescop, le lieu du shooting s'est déroulé à La Laiterie, quelques heures avant leur concert.
- Du groupe, je ne connaissais qu'une chanson, je me dit que je devrais consacrer un première partie d'investigation pour cerner un peu le genre de musique du groupe pour peut-être faire des images qui font plus écho à leur univers. Ça me paraît évident. -
Première bonne nouvelle du jour, la prise de vue s'est passé en milieu d'après-midi. J'espérais voir un nouveau lieu avec beaucoup de lumières différentes. Je me rappelais la difficulté avec Lescop de faire des propositions très différentes tellement la lumière artificielle offrait peu de créativité.
Arrivé sur le lieu et en attendant mon rendez-vous j'en profitais pour faire un grand tour des lieux. Il fallait que je trouve l'endroit où la lumière tombait parfaitement. Premier coup de chance, il faisait beau ce jour-là et une superbe lumière innondait le grand hall d'entrée, filtrée par une sorte de grande bâche blanche. J'avais ma première proposition. J'avais ensuite eu un coup de coeur pour les vestiaires et ces ceintres, puis pour le mur jaune du Hall d'entrée avec ses grandes barres diagonales noires. Cette dernière sera ma proposition la plus classique.

Les deux autres propositions:


Comme d'habitude, le shooting n'a pas duré plus de cinq minutes. J'avais déjà une vague idée des lieux et du cadrage. Tout devait aller très vite. Une des difficultés que je me suis imposé est que je n'utilise jamais de flash. Ce jour-là, je pensais que je pouvais toujours me débrouiller dans n'importe quel situation sans. Le prochain portrait me prouvera le contraire.
Sinon, l'échange était cordial, sans plus. J'imagine qu'ils devaient voir défiler un bon nombre de photographes depuis le temps. La chanteuse n'a juste pas voulu poser de profil et à voulu systématiquement avoir un regard sur les clichés pris. (ce que je peux comprendre). J'ai toujours été gêné de montrer mes images sur l'écran de l'appareil photo. Pour moi, c'est comme si je montre mon cahier de brouillon, les images tendent à s'améliorer et il y a beaucoup de "déchets".
Je fais de lourdes corrections d'expositions et de corrections colorimétriques pour toutes mes images pour qu'elles soient plus juste par rapport à ce que j'ai pu voir. Je rêve de m'offrir un boitier qui puisse m'offrir un rendu hyper-réaliste brut de capteur.
À la sortie du rendez-vous, j'étais plutôt content. Content d'avoir refait l'exercice du portrait dans de bonnes conditions et de l'avoir réussi (chose confirmée après le stress du dérushage à l'ordi). Je n'aurais pas du tout le même état d'esprit après mon portrait de Jean Dujardin et de Cécile de France...

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