1662- France-Allemagne

Une soirée cauchemardesque. On a profité du match, crié et applaudit jusqu'à la fin puis on a appris la nouvelle. La rumeur s'était répandue durant les 90 minutes, les messages reçus des proches nous a alerté sur la gravité de la situation. Tout semblait trop surréaliste, comme dans un scénario de film, mais bien réel ce soir-là. Les deux explosions ont eu lieu durant le match, à quelques mètre des portes d'entrée. Lors de la sortie, l'angoisse des mouvements de foule était là, le sentiment d'insécurité était permanent et toujours présent aujourd'hui.
Et puis ces faits qui se sont déroulés qui semble beaucoup trop irréels parce que trop atroce.
Ce week-end, submergé par les médias, les réseaux sociaux et les discussions qui ne tournaient qu'autour de ces faits, l'ambiance était anxiogène, limite étouffant.
Difficile de penser à autre chose depuis ce soir-là. Difficile aussi de retrouver le sommeil et le moral.